Le bras est la partie du membre supérieur comprise entre l’épaule et le coude et est constitué par l’humérus.
Les bras représentent ma facilité à embrasser la vie, à donner et recevoir, ma capacité à accueillir les nouvelles expériences de vie et à agir. Je les utilise pour toucher et pour serrer, pour exprimer ma créativité, mon potentiel d’action et mon amour. Je peux entrer en contact avec les gens, m’approcher d’eux et les accueillir dans mon univers. Je leur montre aussi que je les aime avec joie et harmonie. À cause d’eux, je passe à l’action, je fais mon travail ou je m’acquitte de mes obligations. Mes bras communiquent et expriment donc mes attitudes et mes sentiments intérieurs. Les bras sont très proches du cœur et ils sont reliés à celui-ci. Ainsi, les gens sentent que l’amour et l’énergie émanent de mon cœur lorsque je suis ouvert. Chaque main renferme un centre d’énergie, situé dans la paume, qui représente un des 21 centres d’énergie mineurs (ou chakras). Les deux centres d’énergie des mains sont reliés directement au cœur. Ainsi, mes bras permettent une extension de mon cœur et d’aller porter de l’amour physiquement et énergétiquement. Les bras me permettent de me défendre et de me protéger contre les attaques extérieures. C’est pourquoi, si je croise les bras instinctivement, je me protège, je me ferme à certaines émotions qui ne me conviennent pas.
Les malaises aux bras sont reliés à la difficulté à agir et à manifester l’amour dans ce que je fais, dans mon travail ou dans mes actions de tous les jours. C’est un blocage d’énergie, une retenue m’empêchant de faire quelque chose pour moi-même ou pour autrui. Un malaise peut provenir d’une situation que je vis et qui réveille une souffrance reliée aux interdits ou au fait d’avoir été jugé dans le passé, principalement par mes parents. Je peux vouloir emprisonner quelqu’un ou quelque chose avec mes bras, ou le « serrer de toutes mes forces » afin d’avoir un certain contrôle. Au contraire, j’ai peut-être dû laisser aller des personnes que j’aime et je ne peux plus les rassembler ou les protéger maintenant (tout comme l’oiseau qui protège ses petits sous ses ailes). Je peux vivre un conflit par rapport à une personne que je considère comme « mon bras droit ». Je vis une situation où j’ai reçu une « gifle en pleine figure ». Je peux alors sentir de la rigidité musculaire, de la douleur ou de la chaleur (inflammation). Mes bras deviennent moins mobiles et plus tendus, mes articulations (épaules, coudes), plus douloureuses. Je sais que le rôle de mes bras est leur capacité à prendre les nouvelles situations et les nouvelles expériences de ma vie. Je suis peut-être en réaction vis-à-vis d’une nouvelle situation ; je ne trouve plus mon travail motivant ; je suis découragé, frustré ou irrité parce que je ne parviens pas à m’exprimer convenablement, ou parce que j’ai de la difficulté à réaliser un projet. Une situation que je qualifie « d’échec » pourra s’extérioriser par une douleur ou une fracture aux bras. J’ai le goût de « baisser les bras » vu mon impuissance. Ce sont généralement les os de mes bras qui seront affectés lorsque je ne suis plus capable de faire aussi bien qu’auparavant une activité professionnelle ou sportive dans laquelle j’excellais. Je n’arrive pas à prendre les gens que j’aime dans mes bras ; je refuse de reconnaître que j’en ai plus qu’assez d'une situation qui est néfaste pour moi (en avoir plein les bras). « Ça brasse dans ma vie39 ! » J’ai à « casser la routine » et si je refuse de voir ce que j’ai à changer dans ma vie, je pourrai devoir aller jusqu’à me fracturer ou me casser le bras pour comprendre. En général, avoir mal aux bras signifie que j’en prends trop. C’est peut-être aussi quelque chose que je ne prends pas ou que je refuse de prendre. Je peux même aller jusqu’à repousser une personne ou une situation dérangeante, soit physiquement soit émotionnellement. Je crée ainsi un espace qui m’aidera à me sentir plus en sécurité et sous contrôle. Je n’ai peut-être plus envie de communiquer avec les autres au niveau du cœur, je doute de toutes mes capacités à réaliser quelque chose. Aller de l’avant dans la vie me semble difficile. Donc, au lieu de tendre les bras comme le fait un bébé pour montrer son besoin d’être caressé, touché, en relation avec les gens qu’il aime, notamment sa mère et son père, je rejette l’univers qui m’entoure. Je me ferme en croisant les bras pour mieux me protéger. Je vis une dualité entre accepter qu’on vienne vers moi ou refuser qu’on m’approche : je veux donc ainsi repousser. Il peut s’agir de quelqu’un que je peux percevoir comme négatif ne correspondant pas à moi, à mes valeurs ; il peut aussi s’agir de quelque chose de positif (comme l’abondance) que je refuse car j’ai l’impression de ne pas le mériter. Les douleurs sont donc une manière inconsciente de montrer que je souffre. J’ai peut-être à « lâcher prise » à « laisser aller », une situation ou une personne que je veux « retenir » à tout prix. Une difficulté avec l’autorité peut se manifester dans le bras droit, tandis que ce sera mon bras gauche qui sera affecté si je vis un conflit à exprimer mon amour et ma gentillesse. Les hommes ont une tendance naturelle à vouloir surdévelopper les muscles de leurs bras qui sont un symbole de force et de puissance, ce qui dénote leur difficulté et leur résistance à exprimer l’énergie du cœur et le côté douceur. Au contraire, des bras plus minces et faibles m’indiquent une timidité dans l’expression de mes émotions et une résistance à laisser couler l’énergie. Je me retiens de plonger dans la vie et d’en profiter au maximum. Mes bras correspondent plus à mon expression intérieure. Mes avant-bras, eux, sont reliés à l’expression extérieure, le « faire ». C’est le début de la réalisation d’un désir. « Je retrousse mes manches » et je passe à l’action !
La douceur présente sur le côté interne de mes avant-bras, manifeste ma sensibilité et je peux avoir des hésitations avant d’exprimer physiquement des choses dans l’Univers ou de choisir la façon dont je vais réaliser mes projets. J’ai peut-être à changer mes habitudes ou ma façon de faire et cela m’est tellement difficile, en raison de ma rigidité, que mes avant bras vont aussi se raidir. Est-ce que je m’implique, est-ce que je mets en avant des choses dans ma vie ? Dans quelle mesure est-ce que je m’ouvre à moi-même et aux autres ? Ai-je l’impression que j’ai de la difficulté parfois à « enlacer » ou « embrasser » certaines situations ou personnes qui m’entourent ? Jusqu’à quel point ai-je peur de me rapprocher des gens ?
Une situation me dérange tellement que je suis sur le poing d’exploser ! Si je me retiens de m’affirmer de peur de conséquences, je risque de me fracturer l’avant-bras. Le gras du bras est situé en vis-à-vis de la région du cœur. Lorsqu’il est en excès, il y a un débordement du cœur qui est gardé secret en soi, une peur à exprimer son amour.
Lorsqu’il est décharné et maigre, suis-je capable d’accepter l’amour venant des autres ou ai-je tendance à m’isoler ? Dans les deux cas, il y a quelque chose à réviser dans ma façon de donner ou de recevoir de l’amour. Est-ce que je retiens trop pour que rien ni personne ne m’échappe ? J’en fais plus qu’il est nécessaire pour me faire aimer. Est-ce que je veux trop protéger les autres ou est-ce que je me sens moi-même en danger ? Une irritation cutanée au niveau du bras est reliée à une frustration ou à une irritation dans ce que je fais ou ne fais pas, dans la manière de m’exprimer et dans ce qui peut m’arriver à la suite de l’intervention des autres. Quant au bras contusionné, il m’indique combien je me traite durement ou que j’ai l’impression que les gens me traitent durement et sont sans pitié.
Comment évoluer ?
En ouvrant mon cœur et mes bras, j’accepte une ouverture à la vie et je suis en mesure de donner et de recevoir positivement.
J’accepte de manifester plus d’amourdans ce que je fais, m’investir, m’ouvrir avec confiance aux autres, serrer dans mes bras avec amour et affection les gens que j’aime (l’image du père qui serre son fils en témoignage d’amour). Je me rappelle que l’action de serrer quelqu’un est souvent thérapeutique. J’estime mes belles qualités de communication, de tendresse et d’ouverture. Je place mon attention sur les activités intéressantes. Je m’habitue à voir les bons côtés de toute situation. Je le fais en réalisant que c’est merveilleux, que je suis mieux que je ne le pensais. Je me change les idées car j’en ai besoin. Je « retrousse les manches » et je vais de l’avant, laissant aller ce qui n’est plus bénéfique pour moi et laissant venir à moi tout ce qu’il y a de plus beau. J’accepte la vie « à bras ouverts » !
L’hypnose peut vous aider en ce sens.
Inspiré du livre : Le grand dictionnaire des malaises et des maladies de Jacques Martel